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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 14:00

Dans les articles à propos de l’alimentation et de l’école, j’ai émis des remarques sur la mise en œuvre de la philosophie des Amanins. Bien qu’adhérant à cette dernière dans la lignée de Pierre Rabhi, soutenant le projet dans l’absolu, de nombreux points m’ont interpellée et frappée. Il existe inexorablement des limites au projet et, insidieusement, la société frénétique dans laquelle nous vivons en conditionne plusieurs aspects.

Sur place, j’ai observé, écouté, plus rarement émis une opinion ; je laisse cheminer mes impressions et pensées depuis plusieurs mois. Aujourd’hui, pour conclure,  j’aborde en vrac, les autres problématiques dont je ne sais si j’ai  la capacité à en faire le tour.

1.     La voiture.

D’emblée et concrètement, j’ai été interpellée par la place qu’elle occupe. Ma voiture étant branlante, l’accessibilité aisée des toilettes une nécessité, j’optai facilement pour le voyage en train (accessoirement, fiston l’apprécie grandement). C’était plus confortable et avantageux financièrement, plus en cohérence avec la démarche « Amanins ». Certes, ce fut beaucoup plus long qu’en voiture, contraignant par les changements, attentes et transport des bagages, ce fut néanmoins notre choix. Et je fus très étonnée de constater combien nous étions minoritaires parmi les visiteurs.

Si question tranquillité et « protection » vis- à- vis du bruit et autres nuisances, l’isolement du site est bénéfique, je reste perplexe quant à l’organisation des déplacements. Evidemment que le covoiturage est promu, spontané, il n’empêche que chaque jour, la voiture règne. Les employés, les visiteurs, les séjournants, les élèves de l’école vont et viennent avec elle et deux immenses aires de stationnement lui sont réservées. La dépendance à cet engin est décidément profondément ancrée dans nos modes de vie.

Je n’ai vu aucun vélo sur le site par exemple ce qui en soit serait tellement plus cohérent. Mon idée de mettre en place des bus à chevaux pour les petits déplacements aurait toute sa place ici. Autre rapport au temps, à autrui et au monde, pourquoi n’est- ce pas proposé ?

2.     Des individus.

Alors que je travaillais avec les woofeurs dans les champs de légumes, Mickaël m’interrogea sur mes impressions en ces premières journées. Spontanément, j’exprimai ma surprise quant aux personnes en vacances : forte majorité (voire exclusivité) de citadins aisés, majoritairement parisiens, avec une vision angélique de la vie à la campagne dont ils sont souvent complètement coupés. Il s’en amusa évoquant les « bobos » ; mes pensées n’étant que des impressions, je n’avais pas de quoi développer. En fin de séjour, j’eus une belle conversation avec des woofeurs alors qu’autour de nous discutaient des séjournants. Eux comme moi avaient noté le niveau de vie de la majorité de ces personnes. « Les Amanins feraient- ils la joie des  Bobos ? » entendis- je. La très grande majorité est confortablement installée, propriétaire de son logement, ils aspirent à une vie moins folle et stressante, à la liberté de prendre le temps, à des relations différentes aux autres et à l’environnement… et ils portent des vêtements de marque, possèdent de grosses voitures, des téléphones dernier cri, parlent de leurs voyages lointains, leurs enfants vont souvent dans des écoles privées. A plusieurs reprises,  j’ai été surprise de leur ignorance quant à la fabrication de produits de base, du goût des aliments, j’ai vu des peurs liées à un sentiment d’insécurité vis- à-vis d’autrui, entendu des discours arrêtés avec de belles grandes idées complètement coupées de la problématique sociale.

Quelque peu frustrée par l’absence TOTALE de cette dernière, j’ai tenté, de temps en temps, quelques questions et remarques sur les dysfonctionnements du système où nous vivons via ma propre expérience, via quelques observations et remarques (cf. par exemple l’article sur l’école du Colibri). C’était lâcher un pavé dans la mare, troubler la belle surface lisse et je restais désabusée devant les réponses : « travailler plus, gagner plus d’argent, chercher le profit, l’argent est un moteur, une liberté bla bla… » ou encore des références à des approches philosophico- spirituelles ou autre machin que je connais depuis belle lurette et hors propos. Logiquement peut- être, ce fut avec des woofeurs que les conversations sur ce point furent les plus constructives. Parce qu’ils viennent pour travailler, apprendre, voyager à moindre coût, parce que leur vie personnelle n’est pas confortablement installée, ils étaient plus sensibles à cette question.

Aux Amanins, les différences sociales se reproduisent au même titre que dans le reste de la société.

Si la coopération est une priorité en exercice pratique sur le site et en particulier parmi les salariés, je notai cyniquement bien des attitudes. J’ai vu des discrets agissant sans long discours, tâtonnants et en questionnements constants,  j’en ai vu d‘autres préoccupés de leur mise en spectacle avec projecteurs permanents. Vas- y que je parle fort, que je ramène à moi, que je me mette en avant, que j’assène des grandes phrases aux beaux mots, que je m’attache opportunément à celui où celle qui peut m’apporter quelque profit ou me soutenir dans mon gonflement d’orgueil. L’égo est aussi récurrent que l’argent et la coopération péniblement, laborieusement gagnée avec toutes les fâcheries entre caractères variables à l’infini.  

Par là même, j’en viens à évoquer les distances parfois énormes existant entre les discours tenus, sur place et la réalité concrète. Très souvent, la vie quotidienne est à des millions de kilomètres de ce à quoi certains disent prétendre. Ah ça, les Amanins, c’est super pour les vacances, je veux manger bio et être écologiste à la maison mais surtout ne pas remettre en question mon  confort  quotidien  de consommateur à POUVOIR d’achat, ne pas me mélanger avec des classes sociales inférieures et j’en passe. C’est ce que j’appelle la schizophrénie perpétuelle de nombreux humains.

J’ai croisé occasionnellement d’autres énergumènes. Il y eut un jeune couple en tournée à travers la France avec étapes dans divers lieux alternatifs. Ils étaient curieux, intéressés et au début d’un processus avec la naïveté des débutants : lui notait absolument tout ce qu’il entendait ! Il s’empêtrait dans les noms et visages, il multipliait les gaffes mais en même temps, il me fit bien rire avec cette spontanéité et cet appétit insatiable du néophyte. Il y eut ces agriculteurs âgés dont le fils, célibataire se débat pour continuer l’exploitation familiale, ces retraités en quête d’une vie saine et naturelle dans leur maison de campagne, ces routards de l’alternatif qui lançaient tous les trois mots des références intéressantes que je tentais d’attraper ci par là (la vie en yourte, l’auto construction, les autres centres de même acabit, etc.). Bref, aux Amanins, ça grouille et chacun parcours à son rythme, en tâtonnant plus ou moins adroitement, plus ou moins sûrement.

 

3.     Mixité.

En l’occurrence, inévitablement, je m’interrogeai grandement sur la place des personnes à faibles revenus et les handicapés. S’il existe un tarif moindre pour les premiers et des toilettes et salles de bains aménagées pour les seconds, je ne vis rien. Les terrains sont accidentés, les locaux inaccessibles ; je ne vis pareillement aucune activité genre insertion, accueil de familles et/ ou enfants démunis, aucune référence à des associations caritatives. Si idéalement, le site prône une grande réflexion plus que bienvenue, l’argent reste prédominant. Certes, les gains servent à financer le lieu, l’école, les employés (à qui il a déjà été demandé de renoncer à un mois de salaire quand les finances étaient trop bancales je le souligne), la question de la mixité sociale est posée et attend d’être mises en œuvre. Et elle attend et passe après l’entrée d’argent.

Concrètement, je ne souffris pas des chemins caillouteux et des terrains accidentés, j’ai suffisamment de capacités physiques ; avec de l’aide certainement proposée, d’autres plus handicapés pourraient se débrouiller, je n’en doute pas. Par contre, de nombreuses promenades m’étaient impossibles et par exemple, je ne pus visiter la Roche- Sur- Grâne ; c’était trop loin pour mes gambettes et comme nous n’avions pas de voiture, ni aucun moyen de locomotion sur place, la question était vite réglée. Par ailleurs, l’utilisation des sanitaires a été catastrophique. Au bout de deux jours, l’infection urinaire était installée et je résistais tant bien que mal avec les granules homéopathiques emmenés au cas où. La propreté des lieux n’était pas suffisante dans mon cas, c’était évident et bien que le matériel soit à la disposition de tous, je n’en vis pas beaucoup se bousculer pour nettoyer les lieux communs. J’observai par exemple une couche de bébé jetée dans une petite poubelle de salle de douche déposée là par des séjournants. Après trois jours, je la mis moi- même dans le container à poubelle. En outre, l’accès au camping et cabanes m’était quasi impossible puisque les sanitaires en étaient éloignés ; comment aurais-je fait en cas d’urgence, pendant la nuit, tôt le matin ou tard le soir ? Forcément, je pris, plus ou moins contrainte par le corps une chambre plus coûteuse que les deux autres options.

 A ce jour, je n’ai pas fini de me dépatouiller avec la dépense qu’ont représentée ces vacances.

Comment conclure ?

Mickaël annonça son départ en fin de semaine : « Je retourne dans la vie réelle demain (à Paris) ». Il y eut un blanc puis il ajouta : «  à moins que la vie réelle ne soit ici et que je retourne à une vie façon Truman show ».  

L’interférence entre les deux mondes est inévitable, les frontières floues et fluctuantes. La philosophie des Amanins axée sur l’autonomie alimentaire et la sobriété heureuse est plus que bienvenue, c’est un lieu de réflexion et d’expérimentation salvateur sur ce qu’il est possible d’envisager en dehors de la frénésie et la dilapidation actuelles. J’espère vraiment qu’il essaime au maximum parce qu’il nous est nécessaire et urgent de revoir complètement nos fonctionnements néfastes. J’ai été agacée ou désabusée par l’attitude de certains, amusée par celle d’autres. J’ai été enchantée par Marieke qui  vécut 2 ans en autonomie avec son ami sur un terrain qu’ils avaient acheté, où ils ont construit eux- mêmes leur maison, cultivé la terre et élevé des animaux. Ses connaissances étaient incroyables et elle m’a ouvert à des domaines insoupçonnés. J’ai été réconfortée par des conversations avec Mickaël, Soraya, John, Juliette, Philippe parce qu’ils ont une approche lucide, des questions, des tâtonnements et agissent, une cohérence générale trop rare à mon goût.

C’est à un changement de système auquel j’aspire, une relation différente au monde et à notre environnement, une organisation originale et novatrice des relations sociales et une économie alternative (il existe tellement d’autres voies que celle du capitalisme ! Avez- vous entendu parler par exemple de l’économie distributive ?). Grâce aux Amanins, j’ai réalisé que mes connaissances pragmatiques dues aux circonstances de la vie, à ma curiosité, ma propre démarche m’ancraient profondément dans la vie et une dynamique non exclusive et marginale. Beaucoup s’interrogent, cherchent et il est bon de se retrouver à confronter nos expériences afin de construire ensemble un autre modèle.  

 Personnellement, ce voyage est une belle victoire. Malgré mes difficultés financières et l’effort de longue haleine que nécessite son paiement, malgré mes difficultés physiques, nous avons réussi et ni fiston, ni moi ne le regrettons.  Par ailleurs, je me suis rendue compte que pendant tout le séjour, pas une seule minute, je n’ai pensé à ces autres quittés. Entourée d’êtres curieux et ouverts, baignant dans une réflexion, des réalisations concrètes, je n’ai aucun besoin de me retourner sur les erreurs du passé et je vis pleinement le présent en aspirant à construire chaque jour un monde dynamique,  riche, humain, solidaire, solidement campé sur une dynamique de Vie et non de sclérosante mortification.

En moi, maintenant, chemine l’idée somme toute évidente  que seul, nous ne pouvons pas construire. Il est plus que nécessaire de fonder son action sur la coopération, la solidarité. Séparer, cloisonner, enfermer dans la peur sont parmi les meilleurs moyens pour régner en maître ; par l’absence volontaire ou non de choix et d’information s’impose un mode de vie cloisonnant et posé en unique voie possible. Nos choix individuels et collectifs sont à raisonner sur des connaissances tant intellectuelles, relationnelles, philosophiques  que matérielles et il est nécessaire de sortir déjà de sa pseudo- sécurité afin d’aller vers l’autre, de le rencontrer et de se rassembler afin de faire valoir nos aspirations foncièrement humaines d’un monde meilleur, plus juste, plus équitable, plus solidaire.

commentaires

P
<br /> <br /> bonjour,<br /> <br /> <br /> merci pour cet article clairvoyant qui me conforte dans ma demarche d'honnete, de justice et me permet de me rassurer quand a ma décision de quitter les Amanins.<br /> <br /> <br /> Philippe, le berger<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Merci d'être passé ici.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Oui bien sûr, tu as raison.... mais en fait, le soucis c'est que les décisions qui engagent les nations sont prises par des gens qui n'ont pas de préoccupation d'humanité (que l'on n'essaye pas<br /> de me faire croire le contraire).<br /> <br /> <br /> ... et je suis persuadée que la plupart des gens sont ainsi également... ils voudraient... mais ne se donnent pas la peine de...<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> De l'importance de faire sa part, à son échelle et d'agir!<br /> <br /> <br /> Nous avons bien plus de pouvoir que nous l'imaginons, il suffit de l'utiliser, dans les urnes, dans nos choix d'achat, dans nos choix de vie. Comme j'aime à le répéter, mon ami Boris explique<br /> qu'un mouton de Panurge, celui qui suit le mouvement général a un cerveau inactif, ne produisant pas d'hormones, celui qui se détache, recule, réfléchit a un cerveau actif, produisant des<br /> hormones.<br /> <br /> <br /> L'humain est si paresseux, a tellement peur de manquer, d'être en insécurité...<br /> <br /> <br /> Se doute t -il seulement que le bonheur auquel il aspire ne tient qu'à lui et à sa capacité à réagir?<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Tes réflexions rejoignent ce que j'ai ressenti à la lecture de tes articles. Le côté "vacances pour bobos" notamment. Bien sûr que c'est suuuuper à la mode de passer ses vacances dans un endroit<br /> comme celui-là. On apprend, on découvre, mais c'est classé dans la rubrique "ça, j'ai fait". Imagine comment ils ont raconté leurs vacances à leurs amis...<br /> <br /> <br /> Quant à la jeune Marieke (j'adore ce prénom), ce qu'elle a fait avec son mari est une belle preuve d'acharnement. J'admire, car finalement, en vivant ainsi, on devient marginal aux yeux de la<br /> société. Peut-on vivre ainsi tout le temps ? Je parle de gens normaux, et encore plus de gens qui, comme toi, sont dépendants de la technicité médicale dans leur vie de tous les jours.<br /> <br /> <br /> L'idéal serait de faire un mix des deux sociétés... il faut être opiniâtre !<br /> <br /> <br /> Une petite chose rassurante : quand l'homme moderne aura tellement massacré sa Terre que tout ce qu'il a construit aura disparu, ceux qui continueront à vivre comme avant seront les gens des<br /> montagnes, des déserts... ceux qui peuvent vivre en autarcie parcequ'ils ont toujours vécu ainsi. Tu seras opérationnelle Si tu crées alors une telle communauté, je veux bien en être ! <br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Et pourquoi ne pas envisager une autre société?  Lire et relire Pierre Rabhi!!<br /> <br /> <br /> Il ne préconise pas un retour au passé mais bien l'invention d'un autre paradigme. La modernité apporte des richesses phénoménales, c'est l'utilisation qui en est faite et son pervertissement qui<br /> posent gros soucis. Place à la créativité! Nous avons à inventer et refonder.<br /> <br /> <br /> Marieke et son compagnon ont vendu leur domaine à un copain parce qu'il était trop isolé (prix des terres intéressant au départ); ils avaient besoin de culture, de lien social plus fréquent et<br /> facile. Chacun vadrouille de son côté pour apprendre encore et ils réfléchissent à la suite des événements. Je reste comme toi très admirative de ce qu'ils accomplissent.<br /> <br /> <br /> Bien que dépendante de la médecine, d'appareils et autres prescriptions, je serais ravie d'avoir une maison aménagée à mes difficultés et mon mode de vie, construite en matériaux sains, autonome<br /> en eau, épuration, chauffage, électricité, de manger sainement. etc. J'ai ma part à apporter, d'autres feraient ce que je ne peux pas en échange, en coopération.<br /> <br /> <br /> Une famille a gagné un gros gros lot pas loin de chez moi (14 millions). Quand ma mère me l'a raconté et reraconté, ça m'a déprimée et puis, j'ai réfléchi à ce que je ferais de tant d'argent.<br /> Donner à mes proches qui en ont besoin, voyager avec fiston pour revoir nos amis aux quatre coins du monde, donner à des ong.. et fonder une fille aux Amanins là où il me plairait. J'ai tous les<br /> plans dans la tête. Et qu'est- ce que ça m'a fait du bien de me le représenter! Evidemment, j'y aurais portes ouvertes et toute ta famille t'y accompagnerait! <br /> <br /> <br /> Surtout, ma priorité serait ce côté social que je n'ai pas vu aux Amanins, pourquoi pas des logements bioclimatiques pour personnes à revenus modestes? loyer en échange de qqch à leur<br /> possibilité.. je ne sais pas trop.<br /> <br /> <br /> Utopie n'est pas chimère. <br /> <br /> <br /> Et le bon sens n'est pas forcément là où certains voudraient nous faire croire qu'il est.<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Bonjour Fée des agrumes,<br /> <br /> <br /> ton article m'a beaucoup plu, bien écrit, bien pensé.<br /> <br /> <br /> J'admire ton engagement qui est une vraie source de rélexion et d'admiration pour moi.<br /> <br /> <br /> Je t'embrasse et retourne (à regrets) à ma "vraie vie" où aller bosser en pyjama ne se fait pas.<br /> <br /> <br /> Flo<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> J'ai mis du temps à l'écrire celui- là, je craignais vraiment de mal m'exprimer et d'engendrer des malentendus. <br /> Maintenant, je passe à la suite, incorrigible bavarde...<br /> <br /> <br /> Travailler en pyjama? Bien des vêtements sont moins agréables à porter et à voir que certains pyjamas! <br /> <br /> <br /> A bientôt, ici ou sur ton blog que je lis régulièrement sans forcément commenter.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Que de matière ici!<br /> <br /> <br /> C'est bien normal qu'il y ait autant de personnes différentes, et se conduisant différemment. Il faut bien commencer un jour à changer, même si d'autres ont déjà commencé.<br /> <br /> <br /> Étant donné que les gens ont peu de vacances, et des enfants, on peut comprendre qu'ils préfèrent des vacances bon marché à la mer ou la montagne par exemple , pour se détendre, s'ils ont peu de<br /> moyens. Tout le monde n'est pas engagé comme toi, hélas! Il faut aussi avoir été éduqué ce qui n'est pas toujours le cas dans les classes sociales défavorisées.<br /> <br /> <br /> Le concept"les Amanins" va évoluer et c'est par sa capacité à être modèle que cela entraînera les autres. Pour les handis, cela viendra, peut-être grâce à toi!<br /> <br /> <br /> Bises amicales<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Bises à toi aussi.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

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