Après quelques jours passés à jouer à Zelda, amorphe sur ma chaise, exténuée par la fin de l’année scolaire sur une formation passionnante et un fiston en opération rat mort-ordi intensif, je me suis réveillée un matin les idées claires : « Maintenant, ça suffit, j’en ai assez du désordre de la maison, je range ! » Le déclencheur fut ce meuble à couture fabriqué en son temps par SeN.
Ce n’était pas ce que je voulais, il avait décidé pour moi et qui plus est, n’était pas adapté à cet appartement, trop grand, trop volumineux, à peu de rangement. Il était temps de faire de la place.
Il est coutumier de trouver chez moi des œuvres, réflexions ou autres fabrications en cours au quatre coins de la maison comme ici, une table en étude de patchwork, broderie, perles, peinture et autres montages- démontage :
Ou ces instantanés d’un intérieur en mouvement perpétuel dont les composants varient selon mes envies et possibilités, ayant tellement d’autres activités plus ou moins envahissantes dont je parlerai.
Cependant, là, j’ai fait fort, regardez bien :
dans la salle de bains, un petit meuble de théâtre récupéré chez ma collège en cours de nettoyage :
Et surtout, ma chambre et son lit établi :
Bé oui, j’expérimente, teste, perce, assemble autour et sur mon lit ce qui n’empêche pas mes autres travaux d’attendre leur tour.
Il y a aussi la cave désormais envahie de matière première en tout genre affiliée plus ou moins à tel ou tel objectif :
Joli, joli…
Il n’empêche que j’ai eu une pêche d’enfer, une force et une énergie incroyables, mon pôvre garçon, lui ne suivait pas : « Maman, ça va trop vite pour moi ! ». Merveilleux pied de nez à ces années d’enfermement, de cloisonnement, d’inertie, de sclérose ! J’ai savouré avec joie la capacité physique d’agir sur mon environnement selon ma volonté, liberté, liberté chérie. Je range, je trie et j’ai réussi à jeter ma vieille chaîne hi- fi traînée depuis des lustres avec une culpabilité latente. Je l’ai prise en photo avant la déchèterie et maintenant, quand je la croise par hasard, je suis heureuse d’en avoir terminé avec elle. Mine de rien, quand je m’attèle au rangement, c’est à fond et cette armoire précédemment évoquée ici fut un joli préambule aux grands travaux de cet été.
A suivre, les explications et péripéties sur la finalité de ce bazar.
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